Le gouvernement zimbabwéen n’aura pas tardé à passer de la parole aux actes. Moins d’un mois après que le président Emmerson Mnangagwa (photo) a affirmé, dans son discours d’investiture, que les propriétaires terriens blancs expropriés dans le cadre de la réforme agraire menée par son prédécesseur, Robert Mugabe, seraient dédommagés, un premier bénéficiaire, Robert Smart, vient de retrouver la propriété de terres qui lui avaient été retirées au profit d’un religieux proche de l’ex-président.
« M. Smart, comme d’autres, a été victime de la discrimination raciale, de l’avidité et d’un abus de pouvoir. Leurs terres ont été confisquées de façon illégale », a expliqué à l’AFP un conseiller du président.
Symbolique ou précurseuse, cette restitution concrétise une parole politique à laquelle nombre d’observateurs peinent à accorder du crédit. Car une hirondelle est loin de suffire à faire le printemps…des fermiers blancs zimbabwéens.
Avec agenceecofin