Le gouvernement du Zimbabwe et l’opérateur de téléphonie mobile Econet Wireless ne sont toujours pas tombés d’accord au sujet du partage d’infrastructures télécoms, censé améliorer la couverture du pays en réseaux télécoms. Réagissant à un tweet sur le sujet, Supa Mandiwanzira (photo), le ministre des technologies de l’information et de la communication, des services postaux et du courrier, a déclaré la semaine dernière qu’aucun opérateur télécom n’est obligé au partage d’infrastructures. Mais, ceux qui y sont opposés ne devront pas se plaindre par la suite lorsque la pratique bénéficiera aux autres.
En mars 2015, justifiant son opposition au partage d’infrastructures, Econet Wireless, dans un communiqué, avait expliqué son besoin d’investir d’abord dans le développement de son propre réseau pour couvrir 80% du territoire, avant de compter sur celui des autres. De plus, il y a des opérateurs qui n’ont pas investi dans de nombreuses parties du pays. Partager l’infrastructure avec eux serait désavantageux puisqu’ils gagneront de l’argent sur un terrain où ils n’auront rien dépensé.
En proposant aux opérateurs télécoms le partage de leurs infrastructures réseau, considéré comme une des meilleures pratiques internationales pour rationaliser efficacement leurs investissements en équipements, le gouvernement Zimbabwéen voudrait résoudre le problème de faible couverture réseau et de mauvaise qualité de service qui perdure dans le pays.
Avec Agence Ecofin