Afin d’offrir l’accès à Internet à tous les Zimbabwéens, le gouvernement de la République du Zimbabwe a initié une étude pour déterminer un coût acceptable pour les consommateurs. C’est Supa Mandiwanzira (photo), le ministre des Technologies de l’information et de la communication, des services postaux et du courrier, qui l’a révélé.
S’exprimant la semaine dernière, lors de la conférence des médias d’Afrique australe, le patron du secteur TIC et télécoms du Zimbabwe a reconnu que les tarifs d’accès à Internet sont encore assez élevés dans le pays. Il a souligné que l’étude vise à trouver une solution satisfaisante pour les consommateurs, mais également pour les sociétés télécoms qui investissent beaucoup d’argent pour fournir ce service.
La bataille pour une baisse conséquente du coût d’accès à Internet, profitable pour les abonnés et les opérateurs, le gouvernement la mène depuis trois ans. L’un des axes de cette bataille a déjà été remporté. Il s’agit du partage d’infrastructures télécoms, une solution qui permet de réduire les coûts d’installation et d’entretien des infrastructures télécoms. C’est en mars de l’année dernière qu’Econet Wireless, Telecel et NetOne ont accepté de se conformer au partage d’infrastructures télécoms après des pressions du gouvernement, notamment un ultimatum. Un texte législatif relatif à cette option a finalement été adopté par le parlement quelques mois plus tard.
Avec l’étude menée actuellement par le gouvernement, il s’agit de trouver le juste équilibre tarifaire entre ce que les consommateurs peuvent payer et les coûts qui ne mettent pas en danger le profit des investisseurs télécoms. C’est d’ailleurs l’inquiétude des opérateurs télécoms sur leurs profits qui avait conduit à une augmentation des coûts d’accès à Internet en janvier dernier. Une hausse des prix dénoncée avec véhémence par les populations et annulée ensuite par le ministère des Technologies d’information et de la communication, des services postaux et du courrier.
Avec agenceecofin