La stabilité économique de l’Afrique de l’Est semble avoir convaincu Volvo Trucks de renforcer sa présence économique dans la région. La filiale camions du constructeur suédois vient en effet d’annoncer la mise en place d’une unité d’assemblage dans la ville kenyane de Mombasa. Une implantation qui rentre dans la cadre d’une association conclue entre la multinationale et NECST Motors, un concessionnaire kenyan qui prévoit également la mise en place de 20 ateliers dans la région.
La filiale camions du constructeur automobile suédois Volvo, vient d’annoncer son intention de renforcer sa présence en Afrique de l’Est. Le premier objectif que s’est fixé le management de Volvo Trucks est d’augmenter sa part de marché au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie de 2%, pour la faire passer de 16 à 18%. Une ambition confortée par la croissance économique de la région qui dépasse la moyenne du reste de l’Afrique subsaharienne.
Unité d’assemblage
Une volonté d’expansion qui s’est traduite sur le terrain par une association entre le géant suédois et le concessionnaire kenyan, NECST Motors, pour la mise en place de 20 ateliers dans la région. Un accord qui comporte également la construction d’un entrepôt de pièces détachées et l’installation d’une chaîne de montage des camions Volvo, dans la ville portuaire de Mombasa. Une annonce d’implantation industrielle de Volvo qui suit l’annonce de la création d’une unité d’assemblage de voitures en Inde.
Pour le management de Volvo Trucks, le Kenya a le potentiel pour atteindre les niveaux de production qu’enregistre la multinationale dans des pays comme le Maroc ou l’Afrique du Sud. Des ambitions confortées par les données de la Banque mondiale qui table sur une croissance kenyane de 5,3% pour cet exercice, contre une croissance moyenne de 2,6% prévue en Afrique subsaharienne. L’Ouganda et la Tanzanie devront enregistrés des taux de croissance respectives de 5 et 6,8% pour l’exercice 2017.
Le boom des infrastructures séduit Volvo
Des prévisions qui ont encouragé Volvo à revoir sa copie en Afrique de l’Est. La priorité donnée par les pays d’Afrique de l’Est aux investissements en infrastructures a fini par convaincre le constructeur suédois de mettre en place unité d’assemblage au Kenya. La recrudescence des chantiers publics et l’impact bénéfique qu’il devrait avoir sur la demande en véhicules poids lourds et appareils de chantiers conforte la possibilité pour le management de respecter les objectifs interne de ne pas passer au-dessous de la barre de 10% de parts de marchés.
Au niveau du marché kenyan, Volvo compte diversifier ses activités, pour ajouter les industries de la construction et sur l’exploitation minière à son offre, en plus du transport à distance qui a été jusqu’à aujourd’hui sa principale activité au Kenya. Les camions Volvo sont rappelons-le, assemblés dans 15 pays à travers le monde, pour des ventes ayant atteint 103.000 unités en 2016. Le constructeur suédois vient par ailleurs, de démarrer une réorganisation interne visant à réduire les dépenses annuelles de 1,1 milliards de dollars.
Avec la tribuneafrique