L’opération s’est déroulée dans le centre de la ville de banlieue de Saint-Denis, à une dizaine de kilomètres des Champs-Élysées.
Elle a débuté à 4 h 20 heure de Paris (22 h 20, heure du Québec) et s’est poursuivie jusqu’aux environs de 11 h 30 (5 h 30 au Québec), une période où les tirs ont été nombreux.
Elle visait un appartement où étaient retranchés trois terroristes présumés depuis plusieurs jours.
Cet appartement était situé à moins de 1,6 km du Stade de France, où a eu lieu la première attaque kamikaze lors des événements de vendredi.
L’attaque visait en particulier le cerveau des attentats de vendredi, le Belge Abdelhamid Abaaoud, qu’on croyait pourtant en Syrie encore jusqu’à hier soir.
Selon toute vraisemblance, il aurait donc été présent en sol français – qui plus est – à une quinzaine de minutes de marche de l’attentat kamikaze du Stade de France.
Selon Reuters et CNN, le groupe de trois personnes présentes dans l’appartement planifiait une autre attaque d’envergure, probablement imminente, cette fois-ci dans La Défense, le quartier des affaires de Paris.
Il y a eu deux morts, dont une femme qui a fait sauter sa ceinture piégée dans l’appartement. Le dispositif serait le même que ceux utilisés vendredi dernier.
Sept personnes au total ont été arrêtées, dont le propriétaire de l’appartement, qui avait «prêté» son domicile pour quelques jours à la demande de connaissances.
Aucune information n’a filtré quant à l’identité des personnes mortes et arrêtées. On ignore donc si Abaaoud était présent.
Cinq policiers ont été blessés légèrement et 110 membres des unités d’élite de la police nationale française ont essuyé un feu nourri pendant de nombreuses heures «dans des conditions qu’ils n’avaient jusqu’à présent jamais rencontrées», a affirmé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Tout le quartier central de Saint-Denis est bouclé, les écoles sont fermées, et les transports en commun fortement perturbés.
source: http://www.journaldemontreal.com/2015/11/18/voici-ce-que-lon-sait-du-raid-antiterroriste-de-mercredi-en-12-points