Le Premier ministre de l’Éthiopie, M. Hailé Mariam Desaleign,qui a procédé à l’ouverture des travaux, a terminé ses propos en ces termes: « notre avenir est entre nos mains ».
Vision Afrique 2063: Les Pays s’accordent sur la transformation structurelle de l’économie
Transformation économique, développement durable, création des centres d’excellence pour les jeunes, ce sont autant de sujets qui ont été débattus lors de la Conférence des ministres au siège de la Commission économique africaine (Cea) à Addis-Abeba (Éthiopie), le lundi 4 avril, selon une source de la Cea.
Le Premier ministre de l’Éthiopie, M. Hailé Mariam Desaleign,qui a procédé à l’ouverture des travaux, a terminé ses propos en ces termes: « notre avenir est entre nos mains ».
Pour lui, les États africains doivent agir de manière “stratégique, ambitieuse, rigoureuse et disciplinée”, dans l’harmonisation et la coordination des différentes politiques visant à atteindre les objectifs de Développement durable et la Vision africaine 2063.
Allant dans le sens des messages encourageants prononcés sur la transformation économique, le Premier ministre de la République Démocratique du Congo, M. Augustin Matata Ponyo, a, quant à lui, indiqué que les gouvernements ont un rôle crucial à jouer dans la réalisation du développement durable.
Ainsi, pour les pays membres, « de nombreux pays africains sont déjà sur la bonne voie avec la transformation de leurs économies. Le rôle des gouvernements en Afrique est d’assurer un développement inclusif et durable. Ce qui est important dans la lutte contre le changement climatique et la croissance économique ».
« Avec une moyenne de plus de 90% des diplômés en sciences sociales, l’innovation et les compétences scientifiques de l’Afrique ne marchent pas », pense la présidente de la Commission de l’Union africaine, Dr. Nkosazana Dlamini Zuma. Alors, elle recommande plutôt aux pays africains le renforcement des compétences des jeunes dans les domaines scientifiques et techniques. D’autant plus que le continent n’a d’autre choix que de rechercher des solutions technologiques dans une population de jeunes en plein essor.
Selon le président de la Cea, Carlos Lopez, « la croissance actuelle de l’Afrique n’a pas généré suffisamment d’emplois et n’a pas été suffisamment inclusive pour réduire sensiblement la pauvreté. Les fluctuations des prix ont également rendu une telle croissance vulnérable ». Avant de conseiller: « l’Afrique devrait se pencher sur la transformation structurelle en se concentrant sur le potentiel offert par l’industrialisation ».
avec fratmat