“Cette mesure est très inhabituelle. Même les états autoritaires ne réclament pas d’informations liés aux réseaux sociaux. La Russie a mis en place une mesure similaire en 2017.”

Ces derniers craignent également que cette nouvelle disposition soit une forme déguisée du “muslim ban”. “Il y a des risques pour que ce contrôle des réseaux sociaux vise de manière injuste les immigrés et voyageurs issus de pays à majorité musulmane, entrainant des refus de visa discriminatoires, sans que cela ne protège en rien la sécurité nationale”, déclare à Reuters Hina Shamsi, directrice du Projet de Sécurité National de l’American Civil Liberties Union (ACLU).

Selon le New York times, cette proposition recouvre 20 plateformes de réseaux sociaux, notamment Facebook, Flickr, Google+, Instagram, LinkedIn, Myspace, Pinterest, Reddit, Tumblr, Twitter, Vine et YouTube. Elle pourrait toucher 14 millions de personnes à travers le monde.