L’Airbus A330-200 de Virgin Atlantic qui devait relier New York- JFK à Londres-Heathrow ce 5 juillet s’est posé en urgence à Boston à cause d’un incendie à bord… déclenché par la batterie d’un téléphone portable qui a explosé.
A l’atterrissage, les 217 voyageurs ont pu être évacués sans danger à l’aéroport international Logan de Boston. Les enquêteurs ont découvert une batterie pour téléphone carbonisée qui serait à l’origine du départ de l’incendie dans l’avion. Selon les médias américains, la batterie au lithium du téléphone portable a explosé, mettant le feu à un siège. La fumée, qui se dégageait dans la cabine, a obligé l’équipage à dérouter le vol vers Boston, à peine 50 minutes après son décollage.
Ces dernières années de nombreux incidents en avion ont été reportés après l’explosion de batteries au lithium. Pour exemple, les compagnies aériennes interdisent strictement, en cabine comme en soute, le smartphone Samsung Note 7 dont la la batterie, lorsqu’elle est en charge, a la fâcheuse tendance à gonfler puis à exploser. Par ailleurs, la réglementation européenne et américaine interdit à tout passager d’emporter en bagage à main et en bagage à soute une batterie au lithium d’une puissance supérieure à 160 watts.
avec : air-journal