Évariste Akamian, auto-entrepreneur ivoirien de 35 ans, a constaté que faute d’électricité, il était difficile pour les enfants des zones rurales d’étudier après le coucher du soleil. Alors il a trouvé une solution : le solarpack.
De loin, cette invention ressemble à à peu près n’importe quel sac à dos. Mais pas de près : muni d’un petit panneau solaire, d’une batterie, d’un port USB et d’une lampe, le solarpack est actuellement testé par 400 élèves des régions rurales de la Côte d’Ivoire.
Une fois rentrés chez eux, il leur suffit de brancher la lampe fournie avec le sac sur le port usb cousu dans la doublure et relié au panneau solaire. La lumière s’allume, et ils peuvent continuer d’étudier après la tombée de la nuit.
Problème : à 12 000 FCFA, ce cartable coûte trop cher pour les établissements ruraux ou les parents des élèves scolarisés dans ces zones. C’est pourquoi Évariste Akamian s’est lancé dans une opération séduction auprès de diverses fondations caritatives, intéressées par sa création.
En même temps qu’il repense le design de ses sacs pour réduire les coûts de fabrication, il est actuellement en négociation avec la Banque mondiale, qui serait prête à lui commander 1 million de sacs. L’Unesco fait également partie des organismes qui s’intéressent à son cartable.
Objectif, à long terme, pour cet entrepreneur : abaisser le coût de son produit à moins de 10 000 FCA et ouvrir une usine de fabrication en Côte d’Ivoire. Pour l’heure, avant d’atterrir sur le dos des écoliers ivoiriens, le solarpack est fabriqué en Chine.