Plus d’un siècle de musique en seulement six minutes. C’est ce que nous offre Alaa Wardi avec une vidéo publiée le 26 avril sur YouTube. Véritable périple musical à travers le temps et les pays, l’artiste revisite 42 des chansons les plus célèbres du répertoire classique arabe, parmi lesquels Sidi Mansour, Didi ou encore Aantini Al Nay Wa Ghanni.
Des artistes comme les incontournables Fairouz (Égypte) et Oum Kalthoum (Liban), Cheb Khaled (Algérie), Farid El Atrache (Syrie), Saber Rebaï (Tunisie) ou encore Samira Saïd (Maroc) sont ainsi mis à l’honneur dans différents dialectes (égyptien, khaliji, darija), et une nouvelle tenue est arborée pour chaque époque. Le tout, a cappella.
Et pour finir, le hit du chanteur marocain Saad Lemjarred « Lm3allem », dont le clip a dépassé les 300 millions de vues depuis sa publication en mai 2015.
Avec cette vidéo intitulée « l’évolution de la musique arabe », Alaa Wardi comptabilise quant à lui déjà plus de 200 000 vues en moins de 24 heures, pour son plus grand bonheur.
Le roi de la reprise
Également fondateur du groupe de rock alternatif « Hayagan », Alaa Wardi, 29 ans, s’est fait connaître grâce à ses reprises de titres célèbres a capella, utilisant son corps et sa voix comme instruments.
Il avait notamment séduit les internautes du monde entier avec ses covers de « Aïcha » (Cheb Khaled), « Royals » (Lorde), « Happy » (Pharrell Williams) et « Jai Ho » (du film « Slumdog Millionaire »).
Il avait aussi participé au buzz international du morceau « No Woman no drive », une parodie de la célèbre chanson de Bob Marley (« No Woman no cry ») sur l’interdiction de conduire imposée aux Saoudiennes.
Avec Jeune Afrique