Dorénavant, un seul certificat d’origine CEEAC/CEMAC,va permettre aux marchandises de circuler dans l’ensemble du territoire Afrique centrale. Une grande avancée vers la libre circulation des marchandises.
Les experts du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) se sont séparés le vendredi 9 novembre dernier à Yaoundé, au terme d’un atelier régional d’harmonisation des instruments des zones de libre-échange de la CEEAC et de la CEMAC. Il en ressort, selon Patrice Libong Badjan, coordonnateur dudit secrétariat technique, que « dorénavant, on aura un seul certificat d’origine CEEAC/CEMAC, qui va permettre aux marchandises de circuler dans l’ensemble du territoire Afrique centrale. Mais, en attendant l’adoption de ce document unique, les experts ont suggéré que pour circuler dans l’espace Afrique centrale, les produits industriels devront avoir un agrément et un certificat d’origine. Pour les produits du cru, il sera question du certificat de circulation ».
Il faut dire que les travaux du secrétariat technique ont abouti à divers autres résultats : la validation technique des avant-projets de textes sur l’harmonisation des règles d’origine CEEAC/CEMAC, de certains instruments au tarif préférentiel CEEAC/CEMAC, ainsi que sur la validation des spécimens harmonisés du certificat d’origine CEEAC/CEMAC, le schéma type d’agrément CEEAC/CEMAC, le dossier d’agrément au tarif préférentiel CEEAC/CEMAC, etc.
L’autre innovation majeure est l’adoption du principe de mise en place d’un système d’information sur les marchés en Afrique centrale, pour remonter des informations à la disposition des opérateurs économiques et favoriser la fluidité des échanges. Enfin, dans le cadre des négociations sur la zone de libre-échange continentale qui vont se dérouler en février 2017, les experts suggèrent que le COPIL/CER-AC rédige les positions de l’Afrique centrale aux cours de ces négociations, afin que la région parle d’une seule voix.
Il est à noter qu’après tout ce travail technique abattu par le secrétariat technique, les ministres membres du COPIL/CER-AC vont entrer en jeu pour examiner les propositions formulées. Après adoption, elles seront portées au président dédié à la rationalisation qui, à son tour, verra avec ses pairs chefs d’Etat, les modalités d’opérationnalisation de toutes ces directives.
avec financialafrik