La bataille fait rage sur tous les fronts au Yémen. L’OTAN qui se cachait derrière les Saoudiens et les Émiratis comme fer de lance pour mettre la main sur ce pays stratégique à tous les points de vue, a été obligé de s’impliquer directement dans cette mauvaise aventure. La bataille décisive pour la prise de Hodeida, ce port-verrou sur la mer rouge, seul poumon économique d’une économie et d’une population yéménites exsangues, est l’enjeu actuel.
Une énorme coalition, avec pas moins de trois puissances mondiales membres du Conseil de sécurité de l’ONU avec leur armada navale, leurs moyens de renseignement, leur armement qui coule à flot au profit des agresseurs, sont montées à l’assaut d’un peuple de combattants. Un peuple qui n’a pour lui qu’un courage légendaire et une foi absolue dans la cause qu’il défend à savoir la liberté et l’indépendance, face à une cohorte de mercenaires (soudanais, érythréens, etc..) instrumentés par l’argent des pays du Golfe.
Avec cette guerre qui dure depuis 4 ans et un peuple de combattants qui n’a que des sandales en plastique à ses pieds (et non des brodequins) et une besace avec des dattes et de la farine pour toute logistique, nous assistons là un cas rare de guerre inégale. Tous les médias sous influence de l’OTAN ou de l’argent du Golfe beuglent que Hodeida et son aéroport vont être pris d’un moment à l’autre. Mais ce moment dure depuis 3 jours et les forces d’invasion se trouvent enlisées dans les sables du littoral yéménite long de 300 km.
Les forces yéménites utilisent une tactique redoutable à savoir le harcèlement par petits groupes (5 à 6) de combattants volatils et excellents tireurs. Les combattants yéménites ont rappliqué de tous les coins du pays pour défendre la patrie en danger. En face les mercenaires exigent d’être payés avant d’aller au combat et très souvent quand ils ont l’argent en poche ils s’arrangent pour ne pas s’exposer aux tirs des guerriers yéménites, avec l’espoir de rester en vie pour profiter de cet argent.
Ainsi donc nous avons un curieux rapport de forces dans cette guerre. D’une part on a toute la puissance militaire de l’Otan confortée par les pétrodollars, face à un fabuleux potentiel de force morale, de courage et de volonté de sacrifice pour l’honneur et la survie.
Maintenant, quelles sont les vraies raisons derrière ces agressions immorales et atroces contre un peuple qui n’a jamais agressé personne ? Est-ce pour contenir l’Iran ? Non, C’est idiot ! Est-ce pour contrôler la Mer Rouge et ses accès ? Non plus ! La navigation de la Mer Rouge et le passage de Bab El Mandeb sont garantis par les lois internationales. Même en cas de guerre mondiale, il est difficile de bloquer ces voies.
Il y a une raison plus mystérieuse, plus secrète qui fait que le contrôle sur le Yémen est un objectif majeur. Ce secret, rares sont les experts qui le connaissent, mais je vais vous le dire. On sait que le Yémen flotte sur une mer de pétrole. C’est déjà une raison suffisante pour en faire une proie appétissante. Mais ce qu’on ne sait pas c’est que les plaques géologiques contenant le pétrole yéménite vont en pente jusqu’à un réceptacle géologique naturel.
Ce réceptacle ou réservoir se trouve dans le sous-sol saoudien, ce qui explique que les Saoudiens peuvent puiser autant qu’ils veulent en millions de barils, sans que leurs réserves baissent de façon significative. C’est cette particularité géologique et cette capacité de collecter par le bas le pétrole des autres, qui fait que le Yémen ne doit jamais profiter lui-même de son pétrole au dépend des réserves de l’Arabie Saoudite qui sont le bien privé des talmudistes et des Etats-Unis.
Avec reeseauinternational