Un nouveau partenariat vient d’être scellé entre Smart Africa et Cyberlibris. Il permettra aux universités et bibliothèques africaines de profiter d’un catalogue de milliers de livres digitaux et à se partager livres et savoirs.
Bonne nouvelle pour les universités africaines ! Un important partenariat vient d’être scellé entre Smart Africa, l’alliance chapeautée par le président rwandais Paul Kagamé et qui regroupe plusieurs pays et institutions africaines engagés dans la promotion des TIC, et Cyberlibris, un des acteurs majeurs des bibliothèques numériques. Selon les termes dudit partenariat, l’entreprise va lier, électroniquement, des centaines de bibliothèques et établissements universitaires à travers le continent pour leur permettre un accès libre et plus rapide au savoir.
Le projet ne manque pas d’ambitions. Il permettra aux bibliothécaires, aux membres du corps enseignant et aux étudiants africains, à travers le savoir-faire de Cyberlibris, de visualiser et d’interagir avec des milliers de livres cartographiés sous la forme d’un réseau social et d’apprentissage africain.
Autrement dit, les universités et les bibliothèques pourront non seulement profiter du large catalogue de livres digitaux que propose Cyberlibris, mais aussi se partager les livres et les savoirs, sachant que l’entreprise française est déjà associée aux plus grandes maisons d’édition en Europe comme en Afrique (Dunod, Eyrolles, John Wiley & Sons, Elsevier Science, Kogan Page, MIT Press, etc). Les techniques du «machine learning» permettront de collecter des données sur la lecture électronique, afin que la plateforme puisse à son tout répondre plus efficacement aux recherches ou suggérer les livres les plus consultés.
Accessibilité et partage des contenus
«L’engagement de Cyberlibris envers l’Afrique n’est pas nouveau», a déclaré Éric Briys et François Lascaux, les deux fondateurs de Cyberlibris. Et d’ajouter : «Tous les jours, nous essayons de combler l’écart, en termes de contenus numériques, entre les établissements universitaires du Nord et du Sud. Grâce au partenariat avec Smart Africa, nous faisons un pas de plus dans ce sens: le contenu doit être accessible et partagé. Nous sommes passionnés par les avantages des données générées par la lecture électronique quand elles sont correctement traitées. C’est une richesse que notre technologie renvoie à la communauté académique africaine».
Avec latribune