FRAUDE – Jean-Marie Le Pen est soupçonné d’avoir employé aux frais de l’UE un assistant parlementaire dont il ne peut fournir « la preuve du travail »…
Jean-Marie Le Pen touché au porte-monnaie. Le Parlement européen réclame 320.000 euros à Jean-Marie Le Pen, soupçonné d’avoir employé aux frais de l’UE un assistant parlementaire dont il ne peut fournir «la preuve du travail», et a réduit ses indemnités d’eurodéputé, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
380.000 euros est également réclamée à Gollnisch
«Des mesures ont été prises il y a déjà un moment contre Jean-Marie Le Pen dans le cadre de l’enquête sur la politique d’embauche des assistants parlementaires du FN», le parti français d’extrême droite Front National dont il est l’ex-président, a affirmé un porte-parole du Parlement européen, confirmant une information de Challenges. «Mais nous ne pouvons pas entrer dans les détails,» a-t-il ajouté.
Une somme de 380.000 euros est également réclamée, pour des faits similaires, à Bruno Gollnisch, lui aussi député européen du Front National, a ajouté une source proche du dossier et «d’autres eurodéputés FN» devraient suivre.
Une enquête ouverte en 2015
Le parquet de Paris a ouvert en mars 2015 une enquête sur les salaires versés, sur des fonds européens, à une vingtaine d’assistants d’élus FN, soupçonnés d’avoir été employés de manière fictive au Parlement de Strasbourg.
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