Union Bank of Nigeria a annoncé qu’elle mobilisera 50 milliards de nairas (164 millions $) d’ici la fin du second trimestre 2017 pour augmenter ses réserves de capitaux et accorder des prêts à des entreprises de transformation. L’opération de levée de fonds devrait s’effectuer via une cession d’actions.
Le directeur exécutif de l’institution, Emeka Emuwa (photo) a indiqué que la banque vise un ratio de fonds propres supérieur à 18% après la levée de fonds contre 13,4% durant le troisième trimestre de l’année écoulée. « Nous préparons une levée de fonds. Nous voyons une opportunité à travers cette opération, qui nous permettra non seulement de respecter les standards imposés mais aussi de mieux exploiter les opportunités qui se présenteront dans le moyen-terme », a-t-il déclaré.
En outre, M. Emuwa a expliqué que la valeur totale des prêts accordés par la banque a progressé de 40% en 2016. Une performance que le responsable attribue principalement à la dépréciation du naira qui a impacté les prêts libellés en dollars accordés aux compagnies pétrolières. Sans le facteur dépréciation, la progression des prêts, selon le directeur exécutif, s’élève à 13%.
En effet, toutes les banques opérant au Nigéria, pas seulement Union Bank, ont dû revoir leur business model après la chute des prix du pétrole, dont le pays tire les deux tiers de ses revenus.
D’ailleurs, Union Bank of Nigeria, pour garder la tête hors de l’eau envisage d’élargir sa gamme de services, en ligne avec la stratégie de diversification du gouvernement. « Nous pensons qu’il y a des opportunités à saisir dans le secteur de l’agroalimentaire, de la transformation alimentaire, des biens de consommation courante. Pour ainsi dire, dans tous les secteurs s’adaptant à l’évolution de l’économie, et qui permettront de freiner l’importation en stimulant la fabrication locale », a poursuivi Emuwa.
Avec Agenceecofin