Unilever a annoncé jeudi qu’il ne produirait plus de pâtes à tartiner et qu’il entendait revoir à la hausse ses objectifs de marge et réexaminer sa structure juridique bicéphale afin de faire la preuve de sa capacité à dégager de la croissance après le rejet en février de la proposition de fusion de Kraft Heinz.
Ces annonces interviennent au terme d’un examen interne pratiqué par le groupe de produits de grande consommation à la suite de l’OPA hostile de 143 milliards de dollars (134 milliards d’euros) de son concurrent américain.
Unilever a dit qu’il accélérait la mise en oeuvre de son plan d’économies et qu’il visait une marge opérationnelle de 20%, avant restructuration, d’ici à 2020.
Le pôle rafraichissements, qui englobe les crèmes glacées et le thé, sera incorporé dans le reste de ses activités dans l’alimentaire dans le but de générer de la croissance et d’augmenter les marges plus rapidement.
Le groupe anglo-néerlandais vise aussi une dette nette représentant le double de son excédent brut d’exploitation (EBE, Ebitda) et lancera un rachat de titres de cinq milliards d’euros cette année, tout en augmentant son dividende de 12%.
Avec ecodufaso