Une demande d’action collective a été déposée à Québec contre Hyundai concernant des toits ouvrants panoramiques défectueux qui éclateraient sur certains de ses véhicules.
Cette poursuite a été intentée mercredi par Nicole Asselin, dont le toit ouvrant panoramique a explosé, «sans aucune raison et de façon subite et spontanée», au printemps 2018.
«Fort heureusement, à ce moment, il n’y avait personne dans le véhicule», précise la poursuite de cette femme de Saint-Gervais, au sud de Québec, qui est représentée par le cabinet d’avocat Siskinds, Desmeules.
Mme Asselin mentionne qu’elle a été privée de l’usage de son auto Veloster durant les réparations et que cet événement a affecté sa valeur de revente. Elle dit aussi conduire avec un «sentiment d’insécurité», de «peur de voir son toit ouvrant panoramique éclater de nouveau».
Ce type de toit couvre la quasi-totalité de la toiture du véhicule.
«Défectuosités majeures»
Cette demande d’action collective allègue que les toits ouvrants panoramiques de Hyundai présentent des «défectuosités majeures qui les rendent impropres à l’usage auquel ils sont destinés».
Ceci «entraîne l’éclatement des toits ouvrants panoramiques en raison, notamment, d’un défaut de conception, de fabrication et d’installation».
Les modèles Santa Fe et Sante Fe Sport (2013 à 2019), Elantra GT (2013 à 2019), Sonata (2011 à 2019), Tucson (2011 à 2019) et Veloster (2011 à 2019) sont visés par ce recours.
«Fausses et trompeuses»
La plaignante accuse Hyundai d’avoir fait des «représentations fausses et trompeuses». Selon elle, l’existence du «vice de qualité» était connue depuis 2012, mais la compagnie coréenne a omis d’en informer ses clients et le public en général, tout en vantant la «qualité exceptionnelle» et les «hauts standards de sécurité» de ses véhicules.
Ces allégations n’ont toutefois pas été prouvées devant les tribunaux et cette demande d’action collective doit d’abord être approuvée par un juge avant que la cause ne soit entendue.
Ces problèmes d’éclatement de toits panoramiques ont déjà touché d’autres fabricants automobiles, selon des plaintes de consommateurs rapportées aux autorités canadiennes et américaines par le passé.