A l’initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (Cnlcei) du Gabon, les hauts responsables des institutions nationales en charge du secteur dans la sous-région seront réunis à Libreville du 7 au 9 octobre 2015 pour lancer le Réseau des institutions nationales anti-corruption d’Afrique centrale (Rinac).
Le comité d’organisation indique qu’au cours de la réunion, des experts des pays de l’Afrique centrale, de la CEA, de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), du Secrétariat général de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Ceac), de la Commission de l’Union africaine, de la BAD, du Pnud, de la Banque Mondiale et d’autres institutions partenaires examineront et valideront plusieurs documents dont un premier plan triennal du Rinac. Ce plan qui couvrira la période 2015-2017 sera axé sur la création de la visibilité du Réseau, l’établissement de sa crédibilité et le développement de ses dispositions institutionnelles.
Cette réunion technique est le fruit d’une étude réalisée par la CEA suite aux recommandations d’un groupe d’experts de la sous-région, réuni à Yaoundé, au Cameroun, en octobre 2010, suivie d’un atelier de validation du rapport de l’étude de faisabilité pour la création d’un réseau des institutions nationales anti-corruption en Afrique centrale tenu à Libreville en novembre 2012.
Avec LenouveauGabon