Akin Ozturk (à l’extrême droite, sur la photo) nie être l’instigateur du coup d’Etat manqué en Turquie. L’ancien chef de l’armée de l’air a comparu avec 25 autres hauts gradés devant un tribunal d’Ankara.
Tous ces généraux de l’armée ont été arrêtés, comme plus de 7.500 personnes. La purge concerne également le monde judiciaire, avec près de 3.000 juges et procureurs interpellés. Par ailleurs, 9.000 policiers, gendarmes et fonctionnaires, ont été limogés.
De quoi inquiéter la communauté internationale, qui demande au président turc de respecter l’Etat de droit, alors que celui-ci n’exclut pas un rétablissement de la peine de mort, abolie pourtant en 2004.
Recep Tayyip Erdogan va par ailleurs demander officiellement l’extradition de l’imam Fettulah Gülen, présenté comme le cerveau du putsch. Cet ancien allié du président turc, réfugié aux Etats-Unis, rejette les accusations du régime et pointe du doigt son adversaire, Erdogan .
Gülen parle d’un faux coup d’Etat orchestré par Recep Tayyip Erdogan pour asseoir davantage son pouvoir en Turquie.
avec EURONEWS