Revenu aux affaires quatre ans après un premier passage sur le banc, le sélectionneur tunisien impose sa méthode et engrange les victoires.
Nabil Maâloul (54 ans) avait démissionné en 2013 de son poste de sélectionneur de la Tunisie après une défaite face au Cap-Vert sur le score de 0-2. Quatre ans plus tard, l’ancien milieu de terrain des Aigles de Carthage (74 sélections), qui a effectué sa carrière de joueur entre la Tunisie (Espérance Tunis, Club Africain, Bizerte), l’Allemagne et l’Arabie Saoudite, est donc revenu aux affaires, avec un effet immédiat : la Tunisie s’est qualifiée pour la Coupe du monde 2018, après avoir manqué les deux dernières éditions. Lors de l’édition allemande en 2006, Nabil Maâloul faisait partie du staff technique en tant qu’adjoint du Français Roger Lemerre.
Les vertus de la rigueur
Exilé au Qatar puis au Koweït, le Tunisois a succédé au Franco-Polonais Henri Kasperczak après la Coupe d’Afrique des nations 2017. Réputé d’une grande rigueur, Nabil Maâloul a apporté la discipline qui manquait à un effectif globalement doué mais trop inconstant.
Après la qualification obtenue au détriment de la République démocratique du Congo (RDC), le sélectionneur tunisien a provoqué la colère de l’Arabie saoudite en dédiant la qualification au Qatar, soumis à un embargo imposé par Riyad.