Le ministre tunisien du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, a profité jeudi d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour lever les ambigüités relatives à l’interprétation des dispositions du nouveau code de l’investissement. Dans le viseur, l’article 5 du projet de loi en discussion.
«Le gouvernement n’a pas l’intention de permettre aux investisseurs étrangers de posséder des terres agricoles tunisiennes», a rassuré le ministre en réaction à la fronde des parlementaires. Il a estimé que l’article sous le feu des critiques « n’est pas clair et n’a pas été bien compris» et proposé de le reformuler en accord avec les membres de l’ARP.
L’article de la colère donne en réalité la possibilité aux investisseurs étrangers d’avoir des participations dans des sociétés tunisiennes exploitant des terres agricoles en Tunisie. Les parlementaires redoutent qu’il ne devienne une porte ouverte à un accaparement des terres agricoles dans le cadre des négociations de l’Accord de libre échange complet et approfondi (Aleca) avec l’Union européenne.
avec agenceecofin