Dans un communiqué rendu public vendredi, le Fonds monétaire international a annoncé son approbation au décaissement d’un montant de 249,1 millions de dollars, soit environ 650 millions de dinars, en faveur de la Tunisie. Cette nouvelle enveloppe porte à 1,14 milliard de dollars le montant total des prêts de l’institution envers le pays.
La Tunisie va recevoir un financement d’un montant de 249,1 millions de dollars soit environ 650 millions de dinars tunisiens (DNT) de la part du Fonds monétaire international (FMI). Dans un communiqué rendu public ce vendredi 6 juillet, l’institution a annoncé l’approbation de ce décaissement en faveur du pays nord-africain. Le document a précisé que cette nouvelle tranche porte à une somme de 1,14 milliard de dollars soit près de 2,97 milliards de DNT, le montant total des prêts déjà versés par l’institution de Bretton Woods à l’Etat tunisien.
En effet, suite à la chute du régime Ben Ali en 2011, la Tunisie traverse une crise économique. Celle-ci s’est endurcie avec une série d’attentats qui ont frappé le pays en 2015 portant d’énormes coups au tourisme. Avec un déficit qui dépasse les 6% de son PIB, la Tunisie n’a d’autre choix que de compter sur l’aide internationale pour tenir. Pour soutenir le gouvernement dans la relance de l’économie, le FMI a octroyé à l’Etat tunisien en 2016, un prêt quadriennal de 2,9 milliards de dollars soit environ 7,56 milliards de DNT.
Cette aide s’inscrit dans le cadre d’un programme d’aide de l’institution internationale dénommé « mécanisme élargi de crédit » en contrepartie duquel, les autorités tunisiennes devraient initier un programme de réformes économiques. « Le programme de réforme du gouvernement vise à affermir la reprise en réduisant les déséquilibres macroéconomiques, en assurant une protection sociale adéquate et en encourageant la création d’emplois par le secteur privé », a expliqué le FMI.
Ces réformes ciblées par l’institution de Bretton Woods devraient permettre un redressement de l’économie. « Des réformes propices à la croissance et soucieuses de la dimension sociale contribueront à réduire les déficits budgétaire et courant, à inverser l’accumulation de la dette, ainsi qu’à accroître l’investissement et les dépenses sociales », indique l’institution qui a aussi insisté la poursuite d’une politique monétaire « axée sur la maîtrise de l’inflation ».
Avec latribuneafrique