Le président américain Donald Trump est resté évasif jeudi sur le moment où les Etats-Unis pourraient lancer des frappes contre la Syrie en représailles à l’attaque chimique présumée près de Damas, affirmant qu’elles pourraient intervenir “très bientôt ou pas si tôt que cela”.
“Jamais dit quand une attaque contre la Syrie pourrait avoir lieu. Cela pourrait être très bientôt ou pas si tôt que cela”, a-t-il écrit dans un Tweet matinal. “Dans tous les cas, les Etats-Unis, sous mon administration, ont fait un super boulot pour débarrasser la région de l’EI (groupe Etat islamique ndlr). Ou est le “Merci l’Amérique+?”, a-t-il ajouté.
Never said when an attack on Syria would take place. Could be very soon or not so soon at all! In any event, the United States, under my Administration, has done a great job of ridding the region of ISIS. Where is our “Thank you America?”
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) April 12, 2018
Un message qui semble rétropédaler par rapport à la série de tweets matinaux belliqueux postés mercredi matin dans lesquels il avertissait la Russie, alliée de Bachar al-Assad, que des missiles seraient lancés sur la Syrie après l’attaque chimique présumée samedi imputée au régime syrien.
Russia vows to shoot down any and all missiles fired at Syria. Get ready Russia, because they will be coming, nice and new and “smart!” You shouldn’t be partners with a Gas Killing Animal who kills his people and enjoys it!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) April 11, 2018
“La Russie jure d’abattre n’importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et ‘intelligents!’ Vous ne devriez pas vous associer à un Animal qui Tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela!”, avait-il écrit, estimant que les relations entre Washington et Moscou étaient “pires aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été, y compris pendant la Guerre froide”.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé mercredi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) “à éviter une situation hors de contrôle” en Syrie, dénonçant “l’impasse actuelle” après les attaques chimiques présumées dans ce pays.
Avec AFP