Après la disparition de huit athlètes camerounais rapportée mercredi, cinq nouveaux sportifs originaires d’Afrique participant aux Jeux du Commonwealth se sont également évanouis dans la nature, portant à 13 le total des athlètes manquants, ont annoncé les organisateurs des Jeux jeudi.
Les compétiteurs disparus sont cette fois originaires du Rwanda et d’Ouganda. Deux joueurs de l’équipe de squash de Sierra Leone n’ont également pas réapparus.
“Nous regardons évidemment tout ça de très près”, a déclaré le président exécutif de la Fédération des Jeux du Commonwealth, David Grevemberg à la presse.
As many as five Cameroon athletes have gone missing during the Games. "It's obviously disappointing that some athletes that have come haven't competed as they were scheduled to compete." – Commonwealth Games Federation CEO David Grevemberg. #7CommGames #7News pic.twitter.com/QT6s34Ttqb
— 7NEWS Mackay (@7NewsMackay) April 11, 2018
“Nous avons un service spécialisé autour des visas, mais tant que personne n’aura formellement dépassé la date d’expiration de son visa ou déposé une demande d’asile, nous ne pouvons que surveiller la situation. Pour le moment, nous concentrons nos efforts sur le fait d’apporter notre aide aux équipes qui recherchent leurs athlètes”, a-t-il ajouté.
Mercredi, huit sportifs camerounais, dont trois haltérophiles et cinq boxeurs avaient déjà été portés disparus. Leur délégation craint une défection pour ne pas rentrer au Cameroun où l’armée et des séparatistes anglophones s’affrontent depuis plusieurs mois.
Lors des Jeux olympiques de Sydney, en 2000, plus de 100 athlètes de nationalités diverses étaient restés en Australie après l’expiration de leur visa.
Le ministre de l’Intérieur australien Peter Dutton a cette fois averti que si les athlètes enfreignaient la loi en tentant de rester dans le pays au-delà de la date d’expiration de leurs visas, ils seraient reconduit de force à la frontière.
“S’il tentent de tromper le système, ça ne marchera pas. La police aux frontières australienne les retrouvera et les mettra en centre de détention dans l’attente de leur reconduite à la frontière”, a-t-il prévenu lors d’une interview sur une radio locale.
Avec AFP