La Banque mondiale a accordé au Sénégal un financement de plus de 184 milliards de FCfa pour la réalisation du projet de bus rapide par voie réservée ou Bus Rapid Transit entre Guédiawaye et le centre-ville, renseigne le quotidien national « LeSoleil ». Le Brt compte apporter un changement qualitatif dans le secteur du transport urbain, en offrant une qualité de service par une fréquence de passage régulière tout le long du parcours tant aux heures creuses qu’aux heures de pointe.
Un pas décisif vient d’être franchi dans la réalisation du projet de bus rapide par voie réservée ou Bus Rapid Transit (Brt). Hier, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 300 millions de dollars, soit plus de 184 milliards de FCfa. Par cette approbation, l’institution financière confirme sa volonté de rester le principal bailleur de fonds de cet important projet. « Le Brt améliorera substantiellement les conditions de déplacements dans l’agglomération dakaroise qui compte actuellement 3,5 millions d’habitants et qui devrait en avoir 5 millions en 2030 », a réagi Mansour Elimane Kane, ministre de l’Infrastructure, du Transport terrestre et du Désenclavement du Sénégal. « La garantie de temps de trajets plus courts, l’amélioration du niveau de confort et de sécurité, à un coût acceptable pour les usagers, permettront d’atteindre les objectifs de performance économique et d’équité sociale visés par ce projet important du Plan Sénégal émergent », a-t-il ajouté.
Louise Cord, directrice des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal, estime que « ce système de transport en commun et moins polluant aura un impact important pour la croissance économique du Sénégal ». Elle a souligné que les milliers d’usagers qui se rendent, chaque jour, au centre de Dakar, seront les principaux bénéficiaires de la nouvelle infrastructure.
L’amélioration de la mobilité urbaine dans la capitale sénégalaise et ses banlieues est une préoccupation permanente de l’État du Sénégal. Avec 0,3 % du territoire national, l’agglomération de Dakar concentre 23 % de la population sénégalaise et 50 % de la population urbaine du pays. Les projections font état de cinq millions d’individus en 2025, dans la capitale contre 3,43 millions d’habitants actuellement.
Avec le croît démographique, il apparaît, de plus en plus, urgent d’apporter des réponses adéquates et durables à la congestion de la voirie et à l’augmentation des besoins de mobilité. L’État du Sénégal, à travers le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), s’y emploie. Le projet Bus rapid transit (Brt) en est une belle illustration.
Avec laviesenegalaise