L’édition 2017 du Transform Africa Summit s’ouvrira dans un mois à Kigali (Rwanda). Et lors cet événement qui sera axé sur le développement des villes connectées en Afrique grâce au pouvoir des TIC, les participants saisiront encore l’occasion afin de plaider pour un réseau africain unique.
A Kigali, le gouvernement veut garantir le succès de la troisième édition du Transform Africa Summit qui s’y tiendra du 10 au 12 mai prochain. C’est ce qui explique la sortie médiatique, le 11 avril dernier, du ministre de la Jeunesse et des TIC, Jean Philbert Nsengimana, qui a appelé tous les acteurs à jouer correctement leur rôle et monter la barre pour des services de qualité.
Plus de 4000 personnes sont attendues dans la capitale rwandaise pour cet événement mené par l’Alliance Smart Africa, elle-même présidée par le chef de l’Etat rwandais Paul Kagamé et dont le conseil d’administration réunit les présidents de république de 11 pays à savoir la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Kenya, le Mali, l’Ouganda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad, l’Angola, le Rwanda et le Burkina Faso.
Cette année, l’événement tournera autour du développement de villes connectées en Afrique grâce au pouvoir des TIC. « Nous pensons que la transformation économique de notre continent doit être dominée par l’ambition d’utiliser le pouvoir de la technologie afin de renforcer l’accès aux marchés et à l’information pour les entreprises », a déclaré Jean Philbert Nsengimana, soulignant que le Rwanda a été choisi pour la troisième fois consécutive (2013, 2015, 2017) en raison de son positionnement en tant que leader dans les programmes de villes connectées en Afrique.
« One Africa Network »
Sur les trois jours de débat et d’échanges, auront également lieu une série de programmes annexes dont le Smart Africa Leaders Summit, le Smart Africa Invest Program, ou encore le Smart Talks qui réunira en discussion les influenceurs du secteur des TIC. Ce sera encore l’occasion de discuter du « One Africa Network » (réseau unique africain), voulu par le conseil d’administration du Smart Africa.
« La technologie alimente la mobilité et la connectivité dans les sociétés urbanisées, et les villes d’Afrique cherchent continuellement à mettre en place de nouvelles infrastructures et systèmes urbains qui leur permettront d’effectuer cette transition et de se positionner comme des leaders mondiaux et des villes de nouvelle génération », a expliqué Hamadoun Touré, directeur exécutif de l’initiative Smart Africa.
Pas plus tard que fin janvier dernier, ledit conseil d’administration a tenu sa quatrième réunion, insistant sur la nécessité pour l’Afrique de bâtir ce réseau télécoms unique qui entraînerait la réduction, voire la suppression du roaming. Mais le projet ne concernant que les pays membres, Smart Africa ne cesse de plaider pour l’adhésion à l’Alliance des autres pays du continent.
Avec latribune