L’utilisation du porte-monnaie électronique dans l’agriculture, AgriPME, semble porter ses fruits au Togo (lire nos informations).
Rappelons que tout a commencé en novembre 2015. Lors de sa visite officielle à Lomé, le président du Togo, Faure Gnassingbé, a sollicité auprès du président de la BAD, Akinwumi Adesina, l’assistance et les conseils de son institution pour endiguer la corruption dans le secteur agricole au Togo, souligne la Banque africaine de développement (BAD). Il s’agissait alors d’aider le gouvernement togolais à optimiser la commercialisation des engrais subventionnés vendus aux agriculteurs, à travers l’introduction d’un mécanisme de téléphonie mobile, s’inspirant du modèle nigérian. Avec succès, estime-t-on.
Lancé par Togocelullaire et Moov, AgriPME ambitionne désormais d’assurer l’efficacité dans la gestion de la subvention des engrais octroyée aux agriculteurs vulnérables, de sécuriser le versement des subventions, tout en le rendant plus simple et plus transparent. Le projet entend également assurer la traçabilité et l’opportunité du versement aux agriculteurs nécessiteux.
AgriPME serait par ailleurs un instrument permettant de connaître en temps réel l’état du marché ainsi que la disponibilité des stocks d’engrais dans le pays. Il permet aussi de renforcer l’implication du secteur privé et de favoriser la création d’emplois, et de recueillir un nombre important d’informations sur le secteur et ses spécificités (âge, sexe, localisation, superficie cultivable, semences choisies, etc.).
Avec commodafrica