Echowebafrique.com parlait, dans une de ses précédentes publications, de la fermeture du groupe Sud médias au Togo. Eh bien ! Notre correspondant sur place dans la capitale togolaise a intercepté un audio du propriétaire de ce groupe de presse. Dans cet audio, le propriétaire, M. Pascal Bodjona, ancien chef de Cabinet et ministre d’Etat du président Faure Gnassingbé, adresse un message clair et fort de sens au président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Pitang Tchalla. Voici la transcription du message.
« Monsieur Pitang Tchalla écoute bien ceci : depuis que tu as créé tes télévision deuxième (Tv2) et télévision des Sports (Tls), cela n’a eu aucune incidence positive dans l’espace de communication dans notre cher pays le Togo. Pire, quand nous regardons ces télévisions, c’est comme-ci nous retournons au 15e siècle. Avec un programme, je ne sais où tu trouves tes programmes. Une télé foutue que personne n’a envie de suivre. Quand tu suis ça, tu t’énerves.
Des journalistes qui sont en même temps comédiens. De n’importe quoi. Jamais d’évolution. Alors, la télévision du futur (Lcf) est venue, tous les Togolais étaient contents et toi, cela t’a rendu jaloux. Parce qu’elle est venue dominer ta télé, la Tv2.
La Lcf a changé beaucoup de choses dans le pays et toi tu es jaloux. Depuis ce moment-là, tu cherches à nuire à cette télé (Lcf, Ndlr). Fais attention. Toi tu viens seulement d’arriver à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) j’ai vraiment peur que tu ne puisses terminer ton mandat. Tu vas fuir là-bas avec ton comportement.
Tu sais c’est Bodjona le propriétaire du groupe Sud médias, on ne peut pas te comparer à Bodjona, tu es très loin de Bodjona, alors si tu as un problème personnel avec lui, vas lui faire face. Toi-même tu sais que tu ne peux pas lui faire face mais essaie quand même. Mais arrêtes de façon illégale la fermeture de cette télé. Si tu tentes quelque chose et cette télé est fermée, saches que, à chaque fois que tu marches dans la rue, regardes de gauche à droite. JE VAIS TE LIMER. Tu vas regretter cet acte que tu auras à poser. Je voudrais que tu aies ce message et tu fais très attention avec moi. Après avoir écouté la voix tu sauras qui t’a parlé. Je ne suis pas un enfant, je ne ris pas. Je ne suis pas un amuseur de galerie. Un bandit comme ça »
Avec echowebafrique