Voilà un exemple qui devrait inspirer plus d’un. Face à la difficulté de se trouver un emploi à la hauteur de sa formation, ce jeune Togolais a décidé de se lancer dans sa propre initiative, qui prospère.
Kokou Fiawo est nanti d’une Licence en Comptabilité contrôle et audit obtenue à l’Université de Lomé en 2016. Après plusieurs dépôts de dossiers dans des sociétés de la place, il s’est résolu à se lancer dans les activités maraîchères : la culture de laitues, de betteraves, du poivron et de carottes. Un choix risqué selon certaines mauvaises langues notamment son entourage. Mais bien des mois après, le jeune Togolais se dit fier.
« Moi par exemple, j’ai déposé mes dossiers dans plusieurs entreprises mais pour le moment, je n’ai pas encore été appelé, mais je ne pouvais rester les bras croisés. Alors je me suis complètement investi dans le maraîchage. Donc actuellement, c’est mon boulot. Et j’y gagne ! », raconte Kokou Fiawo.
Malgré ces difficultés de trouver un emploi, Kokou a connu un début aisé dans son initiative. Ce qui a rendu les choses un plus faciles et du fait qu’il ait grandi dans un environnement de maraîchage. Les réflexes sont donc rapidement trouvées.
S’il se réjouit, ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas des contraintes. Le secteur a ses réalités également. La chute des prix des produits est un facteur qui décourage certains de ses amis dans le domaine.
Ainsi, le jeune agriculteur se fait le porte-parole des autres et plaide pour une aide afin d’« obtenir des chambres froides en vue de conserver les produits et de ce fait éviter la perte de (ceux) qui ne résistent pas à la chaleur ».
Et d’ajouter : « On peut aussi aller vers la transformation ».
Aux jeunes et diplômés sans emploi, Kokou les invite à ne pas rester les bras croisés et à « se lancer dans l’entrepreneuriat ».
« Aujourd’hui le domaine agricole est très porteur. Ils peuvent y tenter leur chance », a-t-il ajouté.
Avec africatopsuccess