Le Président Trump est de plus en plus préoccupé par le fait que sa rencontre avec le dirigeant nord-coréen puisse devenir «un embarras politique», écrit The New York Times en se référant à ses sources.
La rencontre avec le numéro un nord-coréen, prévue pour le 12 juin, préoccupe Donald Trump, affirme The New York Times en se référant à ses sources.
En particulier, comme l’indique le journal, le locataire de la Maison-Blanche s’inquiète que cette rencontre avec Kim Jong-un puisse devenir «un embarras politique» et aurait demandé à ses assistants si cela valait le coup de prendre des risques.
Ainsi, selon les interlocuteurs de The New York Times, le dirigeant américain a été «à la fois surpris et fâché» par la déclaration de Pyongyang stipulant que la Corée du Nord «n’abandonnerait jamais ses capacités d’armes nucléaires en échange d’une aide économique».
Ayant appris cela, Donald Trump a tenu à appeler le Président sud-coréen Moon Jae-inpour lui demander pourquoi cette déclaration venait contredire ce que le dirigeant nord-coréen affirmait auparavant.
En outre, les conseillers du Président américain ont relaté que Donald Trump manifestait trop ouvertement son intérêt pour le sommet avec Kim Jong-un. De plus, comme l’indique le média, les conseilleurs du dirigeant américains ne sont pas sûrs que M.Trump connaisse suffisamment le programme nucléaire nord-coréen.
La rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un est prévue pour le 12 juin à Singapour, mais Pyongyang a menacé de renoncer à dialoguer avec les États-Unis si l’on ne cherchait à n’obtenir de la Corée du Nord qu’un renoncement aux armes nucléaires, sans normaliser par ailleurs les relations.
Donald Trump et son homologue sud-coréen Moon Jae-in se sont entendus de «travailler étroitement» au succès du sommet historique du 12 juin.
Moon Jae-in et Kim Jong-un se sont rencontrés dans la zone démilitarisée qui divise la péninsule, le 27 avril. Mais cette semaine, Pyongyang a annulé les pourparlers avec la Corée du Sud prévus le mercredi 16 mai, suite au lancement, le 11 mai, des exercices militaires conjoints de Washington et de Séoul Max Thunder. Pyongyang a qualifié ces manœuvres de «provocation intentionnée».
Par la suite, il a été décidé de ne pas engager dans les manœuvres de bombardiers B-52 américains.
Avec sputnik