Tesla pourrait ouvrir une usine en Chine afin d’accélérer et de réduire ses coûts de production, même si le constructeur automobile devra tout de même payer une taxe d’importation chinoise de 25%, a rapporté ce dimanche le Wall Street Journal.
Le quotidien américain indique que l’entreprise automobile dirigée par Elon Musk aurait conclu un accord avec les autorités chinoises, qui lui permettrait d’installer son usine dans la zone de libre-échange de la ville de Shanghaï.
L’ouverture d’une usine chinoise par Tesla n’est pas surprenante en soi, puisque le constructeur automobile américain l’avait déjà évoquée dans un communiqué en juin dernier, fait remarquer le journal Les Echos.
En revanche, cet accord direct passé entre Tesla et les autorités chinoises de Shanghaï est une première dans l’Empire du Milieu, qui interdit depuis les années 1990 aux constructeurs étrangers de produire en Chine sans nouer de partenariat avec un constructeur local.
En juin dernier, le groupe avait déclaré dans un communiqué cité par Les Echos:
« Même si nous allons maintenir l’essentiel de notre production aux Etats-Unis, nous avons besoin de construire des unités locales pour nous assurer que notre production est abordable sur ces marchés. »
Cette annonce intervient alors que Tesla est en retard sur les objectifs de production de sa berline Model 3, à cause de « goulets d’étranglement », avait précisé au début du mois Elon Musk.
Tesla a seulement produit 260 unités de sa nouvelle berline au T3 et a largement raté son objectif original de 1500 unités en septembre. Il s’agit d’un gros rendez-vous manqué pour la voiture la plus attendue de l’année, qui avait engrangé 455.000 commandes (chiffre d’août dernier).
L’entreprise a même dû reporter le lancement de son camion semi-remorque électrique — qui était prévu pour fin octobre — afin de se concentrer sur la production de ses Model 3.
Avec businessinsider