Des informaticiens chinois sont notamment parvenus à actionner le frein à 19 kilomètres de distance. La video est impressionnante. L’entreprise dit avoir corrigé la faille.
C’est un risque qui devient de plus en plus courant à mesure que les voitures embarquent encore un peu plus d’électronique : le piratage à distance. Ce lundi 19 septembre, le constructeur de voiture électriques Tesla en a fait l’expérience avec la prise de contrôle de sa Model S par une équipe d’informaticiens chinois.
Dans une vidéo postée sur Youtube par l’équipe du Keen Security Lab, on découvre avec quelle facilité les informaticiens ont pu contrôler presque l’ensemble des fonctionnalités de la voiture, des clignotants en passant par les sièges jusqu’à la pédale de frein.
Le défi de la sécurité
Mais comme l e rapporte la BBC, l’équipe du Keen Security Lab s’est empressée de rapporter ses découvertes à Tesla avant de publier la vidéo. L’entreprise assure avoir corrigé la faille par laquelle sont entrés les “hackers”. Comme ses voitures peuvent être mises à jour comme un ordinateur, la correction de ce bug a été appliquée à l’ensemble des voitures de la marque en circulation.
Plus largement, ce jeu du chat et de la souris entre informaticiens, parfois pas aussi bien intentionnés, et constructeurs ne fait que commencer. Parfois même, c’est le logiciel des constructeurs qui se révèle défectueux, avec notamment celui de l’auto-pilot de Tesla qui a confondu dans deux accidents mortels l’arrière d’un camion avec le ciel. Le défi de la sécurité sur les voitures connectées et bientôt autonomes est et sera particulièrement difficile à relever.
avec lesechos