Le riz cultivé hors-aménagement pourrait constituer une alternative au déficit céréalier que connaît actuellement le Sahel. C’est en tout cas la profession de foi de l’ONG/ AGDL FAHAMEY IRI BONSE qui a introduit ce procédé dans les zones non-riveraines du fleuve Niger.
«Cette technique traduit la possibilité de production du riz autour, dans et à partir des mares afin résorber les déficits céréaliers au sahel. Elle se présente comme une alternative face au changement climatique en permettant la création des nombreuses activités génératrices de revenus à travers un entreprenariat agricole et des systèmes d’exploitation irriguée,» a indiqué l’organisation dans un communiqué.
Concrètement, elle permet la transformation de mares circonstancielles consécutives aux inondations en rizières hors aménagement. Alors que les rendements obtenus avec ce procédé sont passé de 4,3 tonnes l’hectare à 6,2 tonnes entre 2002 et 2012, l’ONG cherche désormais les moyens de décentraliser l’usage de cette technique via la mise en place d’un plan d’action dont la réalisation pourrait débuter dès l’année prochaine.
Avec Agence Ecofin