La 34ème session du comité intergouvernemental des experts (CIE) a fermé ses portes hier 21 septembre à N’Djamena. C’était une session spéciale industrialisation de l’Afrique centrale.
Placée sous le thème le financement de l’industrialisation en Afrique centrale, la 34ème session du CIE de l’Afrique centrale a porté sur l’examen du progrès socioéconomique dans la région et la mobilisation des ressources financières pour soutenir l’industrialisation en Afrique centrale.
Durant quatre jours, près de quatre-vingt-dix experts représentant dix pays de l’Afrique centrale et des délégués des différentes institutions internationales ont débattu des points inscrits à l’ordre du jour.
Dans le relevé des conclusions et recommandations des travaux, les participants ont souligné que le financement de l’industrialisation est une responsabilité commune où secteurs public et privé, société civile et institutions sous régionales doivent assumer.
Dr Mama Keita, représentant le directeur du bureau sous régional pour la CEA à cette clôture, a invité les gouvernements à s’impliquer dans ce processus. « Les pouvoirs publics ont un rôle crucial dans ce processus. Cependant ils ne peuvent réussir seuls. Ils ont besoin d’être en partenariat avec d’autres acteurs clés à commencer par le secteur privé », a-t-elle déclaré.
Clôturant les travaux, le directeur de l’Economie, Adam Aboubacar Idrahim; représentant le ministre tchadien de l’Economie, a remercié tous les participants et a reconnu que beaucoup de réformes ont été engagées dans ce domaine. « Il faut qu’on y ait cette habitude d’organiser des sessions semestrielles pour évaluer la mise en œuvre de nos recommandations », a-t-il suggéré.
Cette session a été organisée par le bureau sous régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique en partenariat avec le ministère de l’Economie et de la Planification du développement du Tchad. La prochaine session aura lieu en Guinée-Equatoriale en juin 2019 autour du thème le rôle de l’économie numérique dans l’accélération du processus d’industrialisation en Afrique centrale.
Avec tchadinfos