Le tout 1er hélicoptère « made in Tanzania » bientôt dans les airs. Ce pays d’Afrique de l’Est, démontre aux yeux du monde, sa force technologique, en fabriquant son premier hélicoptère. Il s’agit d’un engin de deux places, fait par deux Tanzaniens, et qui est dans sa phase finale de production et va commencer les essais de vol une fois qu’il aura obtenu l’autorisation par l’Autorité de l’aviation civile de Tanzanie rapporte le « Daily nouvelles ».
L’appareil en question, a été conçu dans le cadre d’un projet initié par le département de génie mécanique d’Arusha Technical College, un programme qui vise à doter la Tanzanie des hélicoptères à coût abordable afin de pallier aux problèmes récurrents liés au transport que connaît le pays.
Adisai Msongole et Abdi Mjema, sont les deux ingénieurs à l’origine de cet appareil. Les deux ingénieurs, de prime-abord, envisageaient l’utiliser à des fins sécuritaires (surveillance) et économiques (agriculture). « Nous complétons la politique d’industrialisation du Président Magufuli en tant que pionnier des premiers hélicoptères fabriqués localement qui seront disponibles aux résidents ordinaires à des prix abordables », a expliqué l’ingénieur Abdi Mjema.Avec un plafond de vol de 400 pour commencer, en raison de la haute altitude dans la région montagneuse et une cabine non pressurisée, l’hélicoptère Prototype ATC va changer les choses pour le pays d’Afrique de l’Est. Les ingénieurs vont augmenter la hauteur de vol pour atteindre le niveau commercial normal 8.000 pieds au-dessus des hauteurs de niveau de la mer avec des modèles plus complets et les plus accomplis.
Selon le collège, il peut produire jusqu’à 20 engins dans une année dès que le projet obtient l’autorisation des autorités supérieures. « Une fois que nous obtenons l’approbation de l’autorité de l’aviation, nous allons terminer la partie la plus sensible de l’hélicoptère, le montage du rotor principal. […] Les hélicoptères tanzaniens fabriqués voleront avant 2020 et plus particulièrement 2018 », a déclaré l’ingénieur Mjema.
Negronews
