La prolifération des semences de mauvaise qualité est l’un des problèmes majeurs de la production du cacao au Cameroun.
Affiner la réglementation autour de la production de plants de cacao et de café de qualité a fait l’objet d’une assise des acteurs du secteur semencier cacaoyer et caféier à savoir l’Irad, la Sodecao, le Pscc, le Cicc et les organisations des producteurs. La production nationale du cacao reste encore faible devant celle du Ghana ou la Côte d’ivoire dont le rendement a atteint la barre d’un million de tonnes de production annuelle de cacao pour chacun.
Le problème reste la prolifération de mauvaises pratiques dans la chaîne de production et de diffusion des semences. Les services de contrôle et de certification insuffisamment outillés sur les plans techniques et financiers, ne peuvent maîtriser la qualité de l’offre de semences aux producteurs.
La solution, selon Tchoumtchoua Maurice, sous directeur de la réglementation des semences au Minader serait de capitaliser les acquis de la recherche en matière de sélection du cacaoyer du caféier, ainsi qu’en techniques de production de semences et plants, afin d’élaborer des projets techniques sur la production, le contrôle de qualité et la certification des semences dans l’ensemble du pays. Reste que le Minader promulgue les règlements techniques.
Selon le chef de service de la certification des semences et plants au minader Anatole Ebete, il n’existe pas de règlement technique pour les semences de café, de cacao.
Pour booster la production cacaoyère, sept régions sont concernées à savoir le Centre, le Sud, l’est, l’Ouest, le Sud-ouest, le Nord-ouest et le Littoral . La semence de qualité visée n’étant rien d’autre que celle soumise au contrôle des inspecteurs semenciers à partir des champs jusqu’à la récolte.