La firme Global Trade and Finance vient d’annoncer son intention de mobiliser 100 millions de dollars, qu’elle compte injecter dans le secteur de l’énergie en RDC. L’entreprise compte déjà 50 millions de dollars d’investissement dans le secteur minier congolais via des participations dans plusieurs entreprises présentes notamment à Lubumbashi.
L’entreprise sud-coréenne Global Trade and Finance (GTF) vient d’annoncer sa volonté d’injecter près de 100 millions de dollars dans le secteur de l’énergie. Un investissement annoncé en marge d’une réunion d’affaire entre GTF et le Premier ministre, Bruno Tshibala Nzenzhe, qui s’est tenue le 26 août à Kinshasa.
L’énergie dans un premier temps
Cette contribution de GTF devra se traduire dans le cadre d’un partenariat public-privé. Le management de la firme a fait savoir qu’elle compte collaborer avec le gouvernement de la RDC dans le développement d’infrastructures énergétiques dans un premier temps, puis dans la construction de routes, de chemins de fer ou encore d’habitats sociaux. L’entreprise a également montré un intérêt particulier pour l’industrie minière.
GTF est par ailleurs déjà présent dans le secteur minier congolais. En effet, l’entreprise sud-coréenne dispose d’actions de plusieurs entreprises minières présentes à Lubumbashi. Le groupe a investi près de 50 millions de dollars à ce jour, dans ses activités minières en RDC. GTF ne compte pas en rester là et a annoncé son intention de maintenir son rythme d’investissement vu la demande exponentielle en minerais exprimée par l’industrie sud-coréenne.
Priorité aux mines et à l’hydraulique
Ce partenariat public-privé à venir dans l’énergie devrait donner la part belle à la mise à niveau de la production et la distribution d’énergie dans les régions minières, notamment le Katanga. Une région où les exploitants se plaignent des carences en électricités qui mettent à mal leurs rythmes de production. Le Katanga accuse un déficit électrique estimé à 332 mégawatts, 300 concernent le secteur minier et 32 MW la population.
Ce partenariat pourrait également servir à financer partiellement le projet de barrage du grand Inga. Un projet qui vise à renforcer la capacité d’approvisionnement électrique de la RDC de 4.800 mégawatts, alors que seuls 15% des congolais ont accès à l’électricité. Ce projet a reçu un don de 73,1 millions de dollars pour mener à bien ce projet en 2014. Pour l’heure le démarrage effectif des travaux est sans cesse décalé en attendant de sécuriser les 12 milliards de dollars nécessaires pour assurer la construction du site hydraulique.
Avec latribuneafrique