L’année caféière 2017/2018 devrait s’achever avec des stocks mondiaux de 34 millions de sacs (1 sac= 60kg), ce qui marque le plus faible niveau enregistré depuis cinq ans. C’est ce que prévoit le Département américain de l’agriculture (USDA) dans ses dernières perspectives pour le marché global, publiées le 16 juin dernier.
Cette réduction des stocks tient à une augmentation de la demande mondiale, passant à 158 millions de sacs, soit une hausse de 1,34%, par rapport à l’année précédente.
Pendant ce temps, la production affichera une croissance modeste de 0,10% avec 159 millions de sacs, dont 95 millions de sacs d’arabica et 64 millions de sacs de robusta, contre une hausse notable de 4%, l’année précédente.
S’agissant des principaux producteurs mondiaux de l’arabica, la variété la plus cultivée, le Brésil, premier fournisseur et numéro un mondial du café, devrait rentrer 40,5 millions de sacs, soit une baisse de 5,1 millions de sacs, en raison de l’année défavorable du cycle biennal de la variété. Conséquence de ce recul, le pays devrait enregistrer une production globale (arabica et robusta) de 52,1 millions de sacs contre 56,1 millions de sacs, l’année antérieure.
Pour sa part, la Colombie qui ne cultive que l’arabica dont elle représente le second producteur mondial (4e fournisseur mondial de café), devrait maintenir sa production à un niveau équivalent à celle de la saison précédente, soit environ 14,6 millions de sacs.
A l’image de ce dernier pays, l’Ethiopie, plus gros consommateur africain de la fève et 3e producteur mondial d’arabica (5e au niveau global) finira sa campagne 2017/2018 avec un volume de 6,54 millions de sacs, un niveau proche de celui enregistré, un an plus tôt (6,52 millions de sacs).
Avec agenceecofin