Stephen Hawking est mort mercredi à 76 ans. Le célèbre astrophysicien britannique était atteint de la maladie de Charcot depuis ses 21 ans. Il avait alors déjoué la médecine en continuant à vivre et à exercer sa profession auprès des plus grands.
La reine Elizabeth II, Barack Obama, Nelson Mandela… au cours de sa vie, Stephen Hawking a rencontré tous les grands de ce monde. En 2014, un film sur sa vie, «Une Merveilleuse histoire du temps», a connu un véritable succès critique permettant notamment à celui qui jouait son rôle, Eddie Redmayne, de remporter l’Oscar du Meilleur acteur.
Décédé mercredi, l’astrophysicien britannique dont les images en fauteuil roulant et sous respirateur artificiel ont marqué les esprits, était atteint de la maladie de Charcot. Egalement appelée sclérose latérale amyotrophique (SLA), c’est une maladie neurodégénérative paralysante. Elle est rare avec, par exemple, de l’ordre de 2.500 nouveaux cas par an en France. Elle fait partie du groupe des maladies neurones moteurs, qui dégénèrent progressivement et font perdre aux malades le contrôle de leurs muscles.
Cela commence par une perte de la capacité à bouger les bras, les jambes. Puis lorsque les muscles du diaphragme et de la paroi thoracique sont atteints, les patients perdent leur capacité respiratoire et sont mis sous assistance. C’était le cas depuis des années de Stephen Hawking, qui a néanmoins continué son oeuvre tout en étant en fauteuil roulant et sous respirateur artificiel. Il avait en effet défié les prédictions selon lesquelles il n’avait que quelques années à vivre après avoir développé cette maladie au début des années 1960. Les médecins continuent à considérer sa longévité comme un mystère, la maladie restant incurable.
Stephen Hawking, qui avait publié en 1988 “Une brève histoire du temps”, avait consacré sa vie à décrypter les secrets de l’univers. “Nous sommes profondément attristés par la mort aujourd’hui de notre père adoré”, ont déclaré ses enfants, Lucy, Robert et Tim, dans un communiqué publié par l’agence britannique Press Association. “C’était un grand scientifique et un homme extraordinaire dont l’oeuvre et l’héritage vivront encore de nombreuses années”, ont-ils écrit.