Vous avez décidé de devenir indépendant et de réaliser votre projet entrepreneurial ? Vous allez devoir créer une structure juridique pour commencer à exercer votre activité. En décidant d’entreprendre seul, vous avez le choix entre le statut d’auto-entrepreneur et la création d’une SASU ou d’une EURL . Les avantages et les inconvénients de chaque statut pour vous aider à prendre votre décision.
Le statut d’auto-entrepreneur (ou de micro-entrepreneur). Devenir auto-entrepreneur nécessite très peu de formalités : démarches rapides et peu coûteuses. Et on bénéficie d’un régime social et fiscal avantageux ainsi que d’obligations comptables simplifiées.
Pour autant, il peut s’avérer dangereux car il ne protège pas vos biens personnels. Votre patrimoine professionnel et votre patrimoine personnel ne sont pas dissociés, ce qui a pour conséquence que vos créanciers professionnels peuvent directement se servir dans votre patrimoine personnel en cas de difficultés financières.
Le statut d’auto-entrepreneur est adapté lorsque l’objectif est d’avoir un complément de revenu – bref, cette nouvelle activité a vocation à être secondaire – ou lorsque vous hésitez à vous lancer et que vous souhaitez tester une idée sans engager trop de frais.
La création d’une SASU ou d’une EURL. Avant ,il n’était pas possible se lancer seul dans la création d’une société : il fallait être au moins deux ! Désormais, il existe des structures appropriées, que l’on appelle des sociétés unipersonnelles. Ce sont des sociétés à associé unique, qui permettent donc de créer une société en étant seul.
Vous avez la possibilité de créer une SASU, société par actions simplifiées unipersonnelle, ou une EURL, entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
Le fait de créer une société vous permet de protéger votre patrimoine personnel et vous donne une plus grande crédibilité aux yeux des tiers. Ces structures vous offrent aussi la possibilité de vous verser une rémunération. Cependant, les démarches administratives sont plus lourdes : vous devez tenir une véritable comptabilité et vous êtes soumis à la TVA et à l’impôt sur les sociétés (avec souvent la possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu).
Attention : le statut d’auto-entrepreneur est limité à un seuil de chiffre d’affaires, 70 000 euros si vous exercez une activité de prestation de services et 170 000 euros si vous faites de l’achat-revente de marchandises. Dès que vous dépassez ces seuils, vous perdez le statut d’auto-entrepreneur.
Avant de vous lancer, pensez à peser le pour et le contre entre devenir auto-entrepreneur et créer une SASU ou une EURL.
Avec capital