Alors que le commerce des céréales a été vigoureux en Afrique de l’Ouest en mai, dopé notamment par le mois du Ramadan débuté le 27 mai, les prix tant du maïs que du riz ont été stables, ce qui n’a pas été le cas du mil et du sorgho, observe le dernier bulletin du Réseau ouest-africain des céréaliers (ROAC).
Les bonnes productions de maïs et de riz ont permis de bien alimenter les marchés des neufs pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, et Togo) et donc de stabiliser les prix à quelques exceptions près. Une hausse des prix du maïs a été constatée au Niger et une baisse au Bénin. Le riz local a bénéficié d’une demande soutenue, de nombreux consommateurs se détournant du riz importé suite aux informations persistantes, surtout relayées par les réseaux sociaux, sur la vente de riz plastique. Le ROAC anticipe une légère hausse des prix moyen du maïs et du riz dans les prochaines semaines.
En revanche, pour le mil, des hausses de prix ont été enregistrées au Burkina Faso, au Ghana, au Mali, au Niger et au Sénégal tandis que les prix étaient stables sur les quatre autres pays. Des hausses imputables à une baisse des stocks face à une demande soutenue. Pour le Sénégal, elle est la conséquence de la faiblesse de la production de mil. Pour le sorgho, avec la baisse des disponibilités au Burkina Faso, en Guinée, au Mali, au Niger et au Sénégal, les prix sont en hausse. Toutefois, ils sont stables dans les quatre autres pays. Le prix du sorgho devrait encore s’apprécier légèrement dans les semaines à venir et celui du mil sera en hausse.
Avec commodafrica