Pour réduire la facture fiscale, l’un des moyens les plus efficaces est de réduire la base imposable. Autrement dit d’utiliser toutes les possibilités de déduction de votre revenu global. La liste de tout ce que vous pouvez déduire.
Si certaines dépenses sont spécifiquement déductibles des revenus catégoriels (revenus fonciers, revenus de capitaux mobiliers…), d’autres sont directement déduites du revenu global.
Il s’agit de frais supportés par le contribuable ou encore de dépenses d’investissements ou de placements, mais aussi de certaines contributions sociales. Ce levier de défiscalisation sera d’autant plus important que votre tranche marginale d’imposition est élevée. Récapitulatif de tout ce que vous pouvez enlever de votre revenu pour faire baisser la facture fiscale .
1. Pensions alimentaires
Concernant les pensions alimentaires versées à des ascendants ou descendants : pour être déductibles elles doivent être versées en application d’une obligation alimentaire civile, lorsque le bénéficiaire est en « état de besoin ».
Pour les ascendants recueillis, sans ressources, ou âgés de plus de 75 ans sous condition de ressources : montant réel justifié ou montant forfaitaire de 3.445 euros (pour 2017).
Pour les enfants mineurs : déduction des pensions versées à des enfants non rattachés fiscalement au foyer du débiteur.
Pour les enfants majeurs non rattachés : soit pour un montant réel et justifié dans la limite de 5.795 euros par enfant, soit pour un montant forfaitaire de 3.445 euros.
Si votre enfant majeur est célibataire chargé de famille ou marié ou pacsé et que vous subvenez seul aux besoins de sa famille, la déduction, pour un montant réel et justifié, est plafonné à 11.590 euros.
Concernant les pensions alimentaires versées à la suite du divorce ou de la séparation des époux : les versements réalisés pour l’entretien des enfants sont déductibles si leur montant n’est pas excessif ou dans les limites fixées par la décision de justice.
Les autres versements réalisés (ex. : pensions alimentaires, prestations compensatoires) sont déductibles lorsqu’ils sont réalisés en application d’une décision de justice (dans les mêmes limites qu’en cas d’absence de séparation pour les enfants majeurs). Le montant déductible est majoré de 25 % pour les sommes versées en application d’une décision de justice antérieure au 1er janvier 2006.
Avec lesechos