Plusieurs seront renvoyés en comparution immédiate lundi, a indiqué le parquet précisant que des enquêtes se poursuivaient pour certains d’entre eux, notamment pour les faits les plus graves.
Deux Russes ont été remis en liberté avec une obligation de quitter le territoire.
Un Anglais a été placé en détention en attendant de passer en comparution immédiate.
Quatre autres Britanniques étaient en cours ou en attente de défèrement dimanche ou lundi, tout comme un Autrichien et un Français.
Un autre Français a fait l’objet d’une convocation ultérieure devant un officier de police judiciaire.
Deux Britanniques interpellés vendredi pour des violences avaient été placés en détention samedi après avoir été présentés à un juge.
Un mineur, également britannique, et une Française, également arrêtés vendredi, avaient été remis en liberté sous contrôle judiciaire et interdits de stade.
Un Français, âgé de 30 ans, interpellé jeudi au cours d’incidents du même type, était toujours en attente de comparution. Il a été placé en garde à vue pour “vols avec violence avec arme par destination”, notamment le vol d’un maillot de l’équipe d’Angleterre, et d’un drapeau.
Le supporter anglais dans un “état stable”
Ces violences ont fait samedi 35 blessés dont quatre – de nationalité britannique- grièvement atteints. Le pronostic vital de l’un d’eux était alors engagé.
Dimanche, il était dans “un état stable”, de même qu’un autre blessé grave, a précisé la préfecture de région à l’AFP.
Le 3e a été opéré et le 4e est sorti de l’hôpital.
Les premiers incidents avaient débuté jeudi à Marseille. Ils se sont reproduits vendredi pour culminer samedi sur le Vieux-Port pendant une heure et demie d’affrontements très violents d’abord entre supporteurs anglais -en majorité-, russes mais aussi des Français.
Ils ont été finalement maîtrisés par la police et la gendarmerie à coups de gaz lacrymogènes et de charges, peu avant le coup d’envoi du match Angleterre-Russie considéré comme l’un des plus risqués de l’Euro 2016.
Dans la nuit, des Anglais “sont redescendus dans le centre ville et se sont affrontés à des groupes de jeunes locaux” jusqu’à 3h ou 4h mais il n’y a pas eu alors d’incident notable, a indiqué dimanche à l’AFP le préfet de police Laurent Nunez.
“Je ne veux pas qu’on dise que le dispositif n’était pas adapté”, a-t-il déclaré ensuite sur BFM TV. “Il était tout à fait proportionné, il était suffisant (…) La police a évité des débordements très graves” en dispersant des “belligérants” très violents, a-t-il souligné.
avec nicematin