La deuxième édition de la Conférence Climate Chance pour l’environnement s’est ouverte ce lundi à Agadir. C’est une rencontre de trois jours qui se déroulera de ce 11 au 13 septembre dans la ville touristique marocaine. Selon les organisateurs, la tenue de cet événement en terre africaine « démontre une volonté de mettre l’Afrique au centre des débats et lui ouvre une tribune de choix ». Au menu, les nombreux défis climatiques notamment africains. Détails
La seconde édition du Sommet mondial « Climate Chance » s’est ouverte aujourd’hui à Agadir au Maroc. Collectivités locales, entreprises, associations, ONG… Les acteurs non étatiques engagés dans la lutte contre le dérèglement climatique vont échanger pendant trois jours à partir d’aujourd’hui, 11 septembre, jusqu’au 13 septembre au tour d’une dizaine de thèmes notamment l’eau, les océans, l’agriculture, la forêt, la mobilité, le transport et la biodiversité.
Il sera également question de débattre sur des sujets comme l’éducation et la sensibilisation aux changements climatiques, Smart Cities et villes nouvelles, l’énergie et le rôle des collectivités au Maroc la question des droits de l’Homme, et les femmes face au changement climatique.
D’autres thèmes chers aux organisateurs, notamment la valorisation des actions concrètes, les enjeux prioritaires liés au réchauffement climatique, tels qu’un fonds vert dédié à la lutte contre le dérèglement climatique, la convergence des agendas Climat et Développement et l’approche territoriale, seront également au menu des échanges entre acteurs non étatiques engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique et personnalités issues des différents groupes majeurs reconnus par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) représentant plus de 80 nations. Tous ces sujets seront abordés dans des dizaines de forums et focus et plus de 80 ateliers.
Un rendez-vous en terre africaine
Cet évènement organisé dans la ville touristique d’Agadir, s’inscrit dans la continuité des rendez-vous précédents, notamment la 1ère édition du Sommet Climate Chance à Nantes en 2016. Selon les organisateurs, c’est l’un des plus grands temps fort collectifs de l’ensemble des acteurs non-étatiques dédié à l’action climatique entre la COP22 qui s’est tenue à Marrakech fin 2016 et la COP23 prévue à Bonn en Allemagne en novembre prochain.
La rencontre d’aujourd’hui est également une étape « importante » avant le « Dialogue de facilitation », « grand rendez-vous » des Etats parties en 2018 dont l’objectif est de faire état des ambitions par rapport aux objectifs fixés par l’Accord de Paris.
Une autre particularité de cet événement : l’organisation de cette seconde édition au Maroc, en terre africaine donc, « démontre une volonté de mettre l’Afrique au centre des débats et lui ouvre une tribune de choix ». L’Afrique est en effet un continent très exposé aux dangers liés au changement climatique. C’est pourquoi d’ailleurs, selon toujours les initiateurs de cet événement, l’accent sera mis tout particulièrement sur les questions de migration et de développement, de financement de l’adaptation. « Des défis pour les villes africaines seront débattues ».
De manière générale, selon l’ancien ministre marocain des Affaires étrangères et par ailleurs président de la COP22 Salaheddine Mezouar, l’objectif de ce sommet est de pouvoir présenter « un bilan positif » dans la lutte contre le dérèglement climatique avant la COP23 en Allemagne.
Avec latribuneafrique