La filiale en Côte d’Ivoire du groupe français Société Générale, a présenté un nouveau produit dont le but est de couvrir les producteurs ivoiriens de cacao contre les risques de fluctuation future sur les prix, a-t-on appris de la presse spécialisée ayant suivi l’affaire.
Cette offre de la plus importante banque de la zone UEMOA, intervient alors que le secteur digère encore une crise qui s’est traduite par une forte baisse des prix garantis aux producteurs, en raison de défaillance sur le système de livraison. Cette solution devra prouver son efficacité, car de l’avis de KPMG, la vente de cacao gagnerait à revenir sur la méthode de l’encaisse livraison immédiate.
La grande question est celle de savoir si Société Générale fera mieux que le Conseil Café Cacao dans la gestion des contrats d’exportation de cette matière première. Certains analystes ayant suivi l’affaire, estiment qu’il serait plus optimal de laisser la gestion des contrats futurs sur le cacao, à l’arbitrage du marché.
Une opportunité pour la BRVM, par exemple, d’ouvrir un compartiment pour des produits financiers dérivés, qui permettrait une gestion plus efficiente et plus transparente des opérations d’achat et vente sur le cacao.
Une perspective difficile à concrétiser à court terme. La BRVM doit d’abord batailler pour maintenir les entreprises sur sa côte et attirer de nouveaux investisseurs et emetteurs. Aussi la faible liquidité et avec de faibles volumes de transactions sur ce marché, ne rassure peut-être pas sur sa capacité à moyen terme, de lancer des produits financiers dérivés, adossés sur un produit aussi systémique que le cacao.
Avec agenceecofin