La compagnie, par le biais de sa branche Gare & Connexions, veut notamment développer les surfaces commerciales.
Les voyageurs en avance, en transit, ou bloqués dans les gares, auront bientôt plus de choix pour dépenser leur argent. La SNCF, via sa branche Gares&Connexions, veut en effet y améliorer le confort et l’accessibilité, mais aussi “augmenter le volume des surfaces commerciales”, révèlent Les Echos.
Pour cela, 1,2 milliard d’euros vont être investis entre 2018 et 2020. “A l’heure actuelle, nous avons des chantiers importants à Paris-Montparnasse, Paris-Nord, Rennes, ou encore Nantes”, rappelle ainsi Patrick Ropert, le patron de SNCF Gares&Connexions, au quotidien économique. “Le potentiel est élevé, du fait de l’évolution du comportement des consommateurs. Ils ont moins envie de passer le samedi matin à pousser un Caddie dans les allées d’un supermarché. Ils souhaitent glisser leurs courses dans les temps des trajets quotidiens”.
Les grandes gares privilégiées
Alors que 2,3 milliards de voyageurs prennent le train chaque année, le potentiel commercial des gares n’est plus à démontrer. Celles-ci contribuent déjà fortement à l’économie française -à hauteur de 3,1 milliards d’euros en 2016, selon une étude commandée par Gares&Connexions. Avec, selon cette même étude, près de 40.000 emplois à la clé.
Les futurs investissements seront concentrés sur les 35 plus grandes gares, alors que le pays en compte environ 3000. L’explication avancée est la suivante: ces 35 gares “jouent un rôle d’entraînement pour l’ensemble du système. Selon l’étude, ces grandes gares de France génèrent 60% de l’emploi et de la valeur ajoutée totale”, écrivent Les Echos. Il s’agira donc d’utiliser les revenus supplémentaires issus des grandes gares pour rénover les plus petites.
Avec bfmbusiness