Selon une étude de l’Insee publiée ce jeudi, le salaire moyen dans le privé était de 2250 euros nets par mois il y a deux ans, en hausse de 1,1%. Ce sont les cadres qui ont le plus profité de l’embellie.
C’est une petite bible d’informations sur les rémunérations. Comme chaque année, l’Insee a publié son enquête sur les salaires, dont la dernière version porte sur l’année 2015. Nous avons retenu 6 chiffres marquants.
> 2250 euros
Il s’agit du salaire net moyen des Français dans le secteur privé (2998 euros pour le salaire moyen brut), qui est en hausse de 1,1% par rapport à 2014. Le salaire net médian était lui de 1797 euros par mois, c’est-à-dire que la moitié des Français touchait moins de 1797 par mois en 2015.
> 1,2%
Soit la hausse moyenne des salaires nets des cadres, la catégorie socioprofessionnelle dont le salaire a le plus augmenté en 2015. Leur hausse de salaires est ainsi deux fois plus élevée que celle des employés (0,6%) et légèrement supérieure à celle des ouvriers (+1,1%).
> 18,4%
Il s’agit de l’écart entre les salaires moyens des hommes et des femmes, dont une partie s’explique par le fait que les femmes occupent plus souvent des postes à temps partiel et exercent des métiers moins rémunérateurs. « À secteur d’activité, âge, catégorie socioprofessionnelle, taille de l’entreprise et condition d’emploi (temps complet ou partiel) donnés, l’écart de salaire moyen entre femmes et hommes est nettement plus bas: 9,3% », explique l’Insee. Ce chiffre, s’il demeure très élevé, baisse par rapport à 2014 de 0,3 point.
> +7,4%
C’est la hausse du salaire net moyen entre 2002 et 2015, une hausse qui a été plus de trois fois inférieure à l’inflation, les prix ayant augmenté de 23% en cumulé entre 2002 et 2015.
> 8283 euros
Voici le salaire net mensuel à partir duquel un Français fait partie des 1% des salariés du privé qui gagnent le plus. Pour appartenir aux 5%, le chiffre tombe à 4652 euros, puis à 3646 euros pour faire partie des 10% qui gagnent le plus.
> 15,3%
C’est l’écart qu’il existe entre les moyennes de rémunérations à temps partiel et à temps plein. Ce qui « s’explique à la fois par une moindre part de personnel qualifié parmi les salariés à temps partiel et par des salaires horaires inférieurs à ceux des salariés à temps complet, à niveau de qualification égal », souligne l’Insee.
Avec bfmbusiness