Déjà exempté de taxes à l’exportation et bénéficiant d’exonérations fiscales, ces 5 dernières années, le secteur de l’anacarde a reçu un nouveau coup de pouce pour son développement.
Le gouvernement ivoirien a, en effet, décidé d’attribuer aux entreprises locales de transformation de noix brutes, une prime de 400fcfa/kilogramme de noix de cajou transformée qu’elles exporteront. Cette mesure sera valable pour les 5 prochaines années et pourrait se prolonger sur 2 années supplémentaires, d’après Adama Coulibaly, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) de la Côte d’Ivoire.
«Si le gouvernement est prêt à nous soutenir, nous sommes prêts à investir», a confié Suraj Rao, directeur du groupe Export Trading Group (ETG).
Pour rappel, la capacité de transformation des noix de cajou de la Côte d’ivoire est passée de 42 000 tonnes, en 2014, à 90 900 tonnes, cette année. Elle pourrait atteindre, selon M. Coulibaly, 214 500 tonnes en 2017. Le gouvernement ivoirien ambitionne, par ailleurs, de porter le taux de transformation de noix brutes à 100%, d’ici 2020.
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