Le groupe agro-industriel ivoirien SIFCA, plus gros exportateur d’huile alimentaire de l’Afrique de l’ouest, prévoit d’augmenter les capacités de traitement de ses usines afin de produire d’ici 2022, 1 million de tonnes d’huile de palme raffinée par an, rapporte Bloomberg.
Ce plan d’expansion dont les modalités financières n’ont pas été révélées, devrait permettre à la compagnie de répondre à la forte demande du continent qui sera alimentée par l’augmentation des revenus et la croissance démographique. « Notre population connaît une croissance rapide, la consommation augmente. Il y a un réel besoin pour l’huile de cuisine », a indiqué Alassane Doumbia (photo), président du conseil d’administration du groupe.
D’après les projections de la firme d’analyse BMI Research relayées par Bloomberg, la consommation d’huile de palme du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Ghana devrait notamment afficher une croissance annuelle comprise entre 5 et 7% à l’horizon 2021.
Comptant dans son actionnarait les singapouriens Wilmar International Ltd et Olam International Ltd (13,5% chacun), SIFCA opère dans la filière huile de palme en Côte d’Ivoire à travers deux filiales que sont PALMCI et Sania.
La première qui gère notamment plus de 39 000 hectares de plantations industrielles, fournit la majorité de sa production d’huile de palme brute (250 000 tonnes) à sa compatriote Sania.
Cette dernière spécialisée dans le raffinage est dotée de la plus grande infrastructure du genre d’Afrique et commercialise notamment les marques d’huile alimentaire Dinor et Palme d’or.
Outre la Côte d’Ivoire, le groupe mène des activités dans le secteur de l’huile de palme au Sénégal et au Libéria respectivement grâce à ses filiales Sendiso et Maryland Oil Palm and Plantation (MOPP).