Depuis quelques jours au Sénégal, l’information qui barrait la une des journaux et raisonnait dans les ondes des radios, c’était la libération éventuelle de Monsieur Karim Wade par une grâce présidentielle. Chose faite à une creuse de la nuit du vendredi 24 juin. Une libération qui ne demeure pas moins qu’un « deal international », selon certains opposants au régime du président Sall.
La libération de Karim Wade par la voie d’une grâce présidentielle laisse perplexes certains opposants au régime du président Sall qui soutiennent l’idée d’un « deal international» entre le Sénégal et le Qatar.
Pour ces opposants parmi les éléments flous qui laissent croire à cette mauvaise manœuvre figure le voyage secret du ministre de la justice du Sénégal Sidiki Kaba a quitté le pays pour se rendre au Qatar à l’abri de tous médias.
Pour ceux-ci, même si le président de la République a le droit de gracier qui il veut, cette libération de Karim Wade n’est point un acte humanitaire.
« Je l’ai déjà dit, je le répète encore, aujourd’hui. La libération de Karim Wade est le résultat d’un deal International », a martelé Idrissa Seck, le président de « Rewmi ».
Enfonçant le clou, le président du Conseil départemental de Thiès tonne : « Ce que je trouve ignoble, c’est que le président de la République ait voulu trouver à ce deal une couverture politique à travers un prétendu dialogue national ».
« M. Karim Wade a été libéré, un avion privé international l’attendait à l’aéroport de Dakar. Il n’a même pas pris le temps de venir, ici, à Touba, comme précédemment annoncé, remercier et solliciter les prières du Khalife général des mourides », a relevé Idrissa Seck lors d’une visite effectuée dans la cité religieuse.
Pour Idrissa Seck, « c’est bien la preuve que le pouvoir, lui-même, qui l’a libéré, obéit à un donneur d’ordres et que, lui-même, et son père, obéissent à un donneur d’ordres.
Pour rappel, le fils de l’ancien président de la République accusé de s’être enrichi illicitement a été emprisonné à six ans de prison assortie d’une amende de 138 milliards.
avec Afrique360